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Maintenant
que j'ai terminé la restauration du dune
buggy, la suite des travaux sera traitée sous forme de projets parce
que je veux que ce véhicule soit utilisable le plus souvent possible
pendant la belle saison. Voici une liste de ces projets ainsi qu'un
résumé de l'état de chacun.
L'idée était est surtout de restaurer l'essieu puisqu'il n'a presque pas été touché lors de la restauration principale. En même temps, j'ai installé des ajusteurs de torsion pour baisser le devant du buggy. J'ai aussi "sand blasté" et repeint toutes les pièces et remplacé celles qui sont usées. Ce projet est complété (printemps 2003). Après avoir consulté quelques sites sur l'installation des ajusteurs de barres de torsion, j'ai entrepris le travail moi-même. J'ai pris mes mesures trois fois plutôt qu'une et coupé le tube du haut (une fois que les lames des barres de torsion ont été enlevées). J'ai "grindé" les bouts pour que l'ajusteur glisse entre les deux bouts. J'ai nettoyé la graisse qu'il y avait dans les tubes sur environ 6 pouces de chaque côtés et enlevé les "chips" de métal. J'ai positioné l'ajusteur de telle façon que lorsque l'ajustement est en position maximale "haute", la barre de torsion est un tout petit peu plus "haute" que dans sa position originale pour avoir tout le loisir de baisser la suspension comme je veux ou être sûr d'atteindre la position originale, si désiré. J'ai soudé le premier ajusteur en place avant de faire la même chose avec le deuxième en le placant au même angle que le premier. J'ai repeint toutes les pièces de suspension d'un beau gris métallique. J'ai remplacé les "king pins", les "link pins" et j'ai refais la boîte de direction. Ça a été intéressant de découvrir que ma boîte avait été fabriquée en 1959! Celle-ci avait besoin de nouveau joints d'étanchéité et de bearings. Je n'ai pas trouvé de bearings neufs mais j'ai pu les ouvrir et remplacer les boules par des boules génériques (dia 5mm). Pour les joints, il a fallu que j'achète aussi des génériques (le joint de l'entrée (input) mesure 16mm x 24mm x 6,5mm et le joint de la sortie (output) mesure XXX). Tout est remonté et repeint et il n'y a plus de jeu dans la direction. Le reste n'était que de remonter le tout comme un jeu de Meccano. J'ai ensuite remonté l'essieu sur le dune buggy et quand les beaux jours sont revenus, j'ai fait les essais sur route. Ce dune buggy a un comportement très bien et un volant très sensible. Lorsque les roues auront été choisies et installées, il faudra peut-être ajuster la géométrie pour stabiliser la direction. Restaurer les essieux arrières Non débuté Démonter les essieux, "sand blaster" et repeindre. Je voudrais aussi réajuster la hauteur de l'arrière du buggy, remplacer les amortisseurs et installer des couvercles de torsion chromés. Remplacer les roues (complété) J’ai trouvé des roues avec les centres de roues tels qu'illustré sur la photo ainsi que deux adaptateurs de roues (de 4 boulons VW à 5 boulons VW). Je les ai peints en gris moyen lustré. J’y ai monté des pneus 205/70R15 à l’avant et des pneus 245/60R15 à l’arrière. Repeindre la coque (complété) À l’hiver 2003/2004, j’ai repeint la carrosserie au complet. J’ai commencé par séparer la coque du chassis. Environ deux heures plus tard, le capot, la coque et la roll bar étaient sur le sol. La majeure partie du travail était d’enlever la vieille peinture qui avait été appliquée sur la fibre de verre dans le passé. Celle-ci était de piètre qualité, très inégale et la surface avait été très mal préparée. Je l’ai fait en sablant avec ma sableuse électrique « quart de feuille » (ou ma main pour les recoins) et du papier 180. Plusieurs soirées de sablage ont laissé le garage dans un état lamentable et j’ai découvert que la carrosserie était, à l’origine noire au fini « metalflake ». Après un nettoyage sommaire (pour l’instant), j’ai retourné la carrosserie à l’envers et entrepris de réparer les divers trous et craques de la coque. La méthode est à peu près la même pour tous les trous. Pour la plupart des petits trous, j’ai évasé les côtés (la carrosserie est environ 1/4 pouce d’épaisseur) avec une lime-boule rotative installée sur ma perceuse et rempli le trou avec des fibres de verre coupées et petits bouts mélangés avec de la résine polyester. Pour les plus gros, j’ai évasé un peu plus large et j’ai couvert le trou avec des rondelles de fibre de verre de plus en plus grandes jusqu’à la même épaisseur que la zone environnante. Pour les deux craques majeures que je devais réparer, j’ai dû enlever à peu près la moitié de l’épaisseur du laminé original pour enlever toutes les fibres endommagées sur une surface d’environ 6 pouces x 6 pouces. On pouvait voir la condition des fibres par la couleur du laminé : les fibres séparées paraissent plus blanchâtres que les saines. J’ai ensuite coupé des « patches » de plus en plus grandes avec la forme de la réparation. J’ai collé les morceaux de fibres saines qui restaient dans la zone de réparation avec du « tape » d’aluminium sur le « beau » côté de la carrosserie en m’assurant qu’aucune partie de la réparation ne serait plus haute que la zone environnante. Le reste consistait à appliquer la résine, mélangé au durcisseur, en saturant bien la nouvelle fibre de verre avec un pinceau approprié (« acid brush »). Lorsque la résine est bien durcie, j’ai retourné la carrosserie et commencé à appliquer le mastic catalysé et le mastic de finition. Il faut utiliser le mastic catalysé le plus possible pour remplir les imperfections et ensuite appliquer une toute petite couche de mastic de finition parce que ce dernier durci seulement avec l’air ambiant. S’il y en trop épais, il ne sèche pas (je le sais maintenant!). Alors, applique le mastic catalysé sur la zone à couvrir et on laisse durcir. Quand il est un peu dur mais encore un peu « caoutchouteux », on le râpe avec une lime très grossière et on finit avec du papier sablé 180. Je le laissais finir de durcir quelques heures et ensuite j’appliquais le mastic de finition. On l’applique avec la petite spatule qui vient avec, la plupart du temps, et on laisse sécher au moins une heure. On sable avec du papier 180 et un bloc à sabler en mousse pour suivre le contour. On recommence tant qu’on peut sentir une différence de hauteur avec les yeux fermés. Attention de ne pas confondre changement de texture avec changement de hauteur. Il faut répéter l’opération sur toute la surface à peindre jusqu’à ce qu’on soit satisfait de la condition. On est alors prêt à appliquer l’apprêt mais il fallait installer une chambre à peinture temporaire dans le garage. J’ai accroché une pellicule de plastique tout autour du garage avec deux ouvertures pour entrer et sortir mais aussi pour permettre la ventilation. Alors, j’ai appliqué un apprêt « bâtisseur » pour améliorer encore le fini. Après avoir appliquer la première couche d’apprêt et avoir sablé au papier 400 mouillé, il y avait quatre zones où le fini n’était pas tout à fait à mon goût. Je les ai sablés à fond jusqu’au matériau de base et j’ai appliqué une deuxième couche. J’ai sablé cette couche aussi au papier 400 mouillé pour obtenir un fini très lisse. J’ai ensuite appliqué trois couches de la couleur de base. Il s’agit d’un orange pur (recette maison) en laissant sécher environ 15 ou 20 minutes entre les couches. J’ai ensuite mis du ruban à masquer en vinyle de 1/4" de large pour former le graphisme à l’avant. J’ai masqué toute la surface restante de la coque pour éviter que le « fume » de l’autre couleur ne se dépose sur le orange. Le ruban à masquer « masking tape » ne doit pas toucher à la peinture de base pour ne pas laisser de résidus. J’ai ensuite appliqué trois couches de vert sur le graphisme. Alors que la section verte était encore masquée, j’ai utilisé un « airbrush » pour appliquer un peu de peinture vert pâle pour représenter des reflets de lumière sur chaque goutte du graphisme. Je n’ai pas réussi aussi bien que j’espérais mais le résultat est bien acceptable. J’ai ensuite enlevé le ruban à masquer très délicatement pour éviter de faire des dents de scie dans la peinture verte. J’ai nettoyé toute la carrosserie avec un linge collant pour enlever toute la poussière qui pourrait s’être déposée. La couleur du linge, après le nettoyage montre que ça valait la peine. J’ai ensuite appliqué deux couches de vernis sur toute la surface. Le résultat est stupéfiant et il est relativement facile d’obtenir un fini luisant. Si jamais on fait une coulisse, on peut ajouter une troisième couche et on aura assez épais de vernis pour pouvoir polir la coulisse lorsque la peinture sera sèche. J’ai laissé la peinture sécher pendant quelques jours pour qu’elle durcisse un peu et j’ai commencé le ré-assemblage. J’en ai profité pour faire quelques améliorations au niveau du système électrique et de l’attachement du capot. Le produit fini est très satisfaisant, surtout considérant que c’était mon premier projet de peinture automobile. Redécorer le moteur Non débuté Repeindre les tôles du moteur en orange et remplacer certaines pièces par des pièces chromées etc. Bientôt d'autres projets. |
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Dernière mise à jour: 17 septembre 2004